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Articles by Cindy Hess Kasper

PAS OUBLIÉ

Il y a quelques années, lorsque mon mari et moi visitions le Smithsonian Air and Space Museum à Washington DC, nous avons remarqué une poussette laissée sans surveillance. Nous avons présumé que les parents l’avaient laissée là parce qu’elle était trop encombrante et qu’ils portaient maintenant leur enfant. En nous en approchant, nous y avons toutefois vu un bébé endormi. Où étaient donc passés les parents… le frère ou la sœur… la baby-sitter ? Nous sommes restés à proximité pendant un certain temps avant d’alerter une autorité du musée. Personne ne s’était présenté pour réclamer le précieux poupon ! La dernière fois que nous l’avons vu, on l’acheminait dans sa poussette vers un lieu sûr.

« NE T’INQUIÈTE PAS, PAPA ! »

L’été dernier, mon mari et moi avons animé un concert et une campagne de financement pour la recherche sur le cancer chez les enfants. Nous pensions tenir l’événement dans notre jardin, mais les prévisions météorologiques nous en ont dissuadés. Quelques heures avant l’événement, nous nous sommes mis à informer, par téléphone, notre centaine d’invités du changement au programme. Comme nos proches et nos amis commençaient à transférer vivement la nourriture, les décorations et l’équipement de chez nous au gymnase de notre église, notre fille Rosie a pris le temps de serrer son père dans ses bras et de lui rappeler que ses enfants et ses petits-enfants étaient là pour lui : « Ne t’inquiète pas, papa ! On est là pour toi. »

UN SYSTÈME D’HONNEURS

Nombreux sont nos voisins qui vendent des fruits, des légumes et des vivaces en bordure de la route. Il nous arrive parfois de passer devant un kiosque laissé sans surveillance que l’on exploite selon un « système d’honneurs ». Après avoir fait nos choix, nous mettons la somme due dans un coffret-caisse ou une vieille boîte à café. Ensuite, nous rentrons à la maison y savourer les fruits et les légumes fraîchement cueillis.

TROP LOURD

En mettant le contact un matin, alors qu’il faisait encore nuit, j’ai remarqué que le voyant d’une ceinture de sécurité était allumé. J’ai vérifié ma portière, en l’ouvrant et en la refermant bien. J’ai tiré sur ma ceinture pour vérifier qu’elle était bien bouclée. Le voyant restait allumé malgré tout. Puis, j’ai lentement réalisé une chose. J’ai alors soulevé mon sac à main de plusieurs centimètres au-dessus du siège du passager. Le voyant s’est éteint.

UN HOMME BON

Jerry était un homme bon , a déclaré le pasteur durant le service funèbre de Jerald Stevens. « Il aimait sa famille. Il est resté fidèle à sa femme. Il a servi son pays sous les drapeaux. C’était un excellent père et grand-père. C’était aussi un ami formidable. »

DEUXIÈME MEILLEUR ?

Léa a dû passer une nuit blanche à appréhender l’instant où son nouveau mari se réveillerait. Elle savait qu’il ne s’attendrait pas à voir son visage, mais celui de Rachel. Jacob avait été la victime d’une supercherie, et lorsqu’il l’a réalisé, il s’est empressé de passer un marché avec Laban pour lui réclamer la femme qu’on lui avait promise (Ge 29.25-27).

LA LEÇON

Durant des retrouvailles entre anciens du lycée, un été, quelqu’un est venu me taper sur l’épaule. En lisant le porte-nom de la femme, mon esprit m’a ramené des années en arrière. Je me suis rappelé un billet fermement plié et inséré dans la fente de mon casier. Il contenait des paroles cruelles de rejet qui avaient piqué mon amour-propre et qui m’avaient anéantie. Je me rappelle m’être dit : Quelqu’un devrait te donner une leçon quant à la façon de traiter les gens ! Même si j’avais l’impression de revivre ce douloureux épisode de l’adolescence, je me suis forcée à lui sourire faussement et je me suis mise à prononcer des paroles dépourvues de sincérité.

DES ENNUIS

J’étais heureuse de voir les derniers jours de l’année approcher. Cette année nous avait apporté tant de chagrin, de maladie et de tristesse. J’étais prête à accueillir le mois de janvier avec tambours et trompettes !

SOYEZ PRÉCIS

Le jour où je devais subir une chirurgie majeure, j’ai confié à mon amie que je redoutais déjà cette procédure. « Qu’est-ce qui te fait peur au juste ? » m’a-t-elle demandé. « J’ai tellement peur de ne pas me réveiller de l’anesthésie », lui ai-je répondu. Anne s’est alors mise immédiatement à prier : « Père, tu connais parfaitement bien la peur de Cindy. Veuille calmer son cœur et la remplir de ta paix. Et Seigneur, veuille la réveiller après l’intervention. »

BARRIÈRES ET BÉNÉDICTIONS

Qu’a vu Jésus chez la femme au puits dans Jean 4 ? Il a vu en elle une personne qui voulait se faire accepter et qui avait désespérément besoin de se savoir aimée. Par-dessus tout, il a vu quelqu’un ayant besoin de ce qu’il était le seul à pouvoir lui procurer : un cœur nouveau.